Zaric

Plus que jamais, j’ai la conviction que l’on a besoin de se rattacher à des œuvres habitées, de celles qui offrent l’hospitalité, transmettent la paix. De celles qui appellent au partage d’une vision poétique et pacifiée…  ZARIC


Nikola Zaric naît en 1961 à Martigny, Suisse. Après quatre ans passés en Yougoslavie, il suit sa scolarité primaire aux Pays-Bas. En 1974, la famille s’installe en Suisse, scolarité secondaire à Genève, études en sciences forestières à l’École polytechnique fédérale de Zurich.

Début d'activité de consultant forestier indépendant et parallèlement entrée à l’École supérieure d’arts visuels de Genève (HEAD) en 1986. Premières expositions dès 1990.  A partir de « Marinette » (1991), une vache de taille réelle s’éloignant de son socle, ses œuvres s’installent dans le paysage. Il met au point ses procédés techniques et cristallise son attention sur l’homme, l’animal et le lien entre humanité et animalité. La production de Zaric se caractérise par une grande diversité de production ; plâtres gravés, dessins, petites sculptures qui font l’objet de nombreuses expositions. Avec l’installation « Château Lapin » pour Bex & arts en 2005, il amplifie la monumentalité de ses sculptures en intégrant son goût pour le jeu et les pièces mobiles. Dès cette date, son travail investit l’espace public avec des œuvres de plus en plus complexes, composées de multiples éléments, comme « L’Homme sans tête face au mur des possibles » en 2008.  La même année parait sa monographie « La course du lièvre et autres sculptures » chez Niggli Éditeurs.

Curateur des « Espaces d'une sculpture » de Visartevaud, il organise l'exposition « Aux yeux de tous » au Parc Mon Repos à Lausanne en 2011. L'année 2012 est marquée par une exposition personnelle en plein air « De l'atelier au jardin, retour à la rocaille » au jardin botanique de Flore-Alpe à Champex-Lac, la parution d'une deuxième monographie « Zaric Abbraccio » aux Éditions art&fiction. Il reçoit la même année le prix culturel des Beaux-Arts, Fondation Vaudoise pour la Culture. 2014 voit la création d’un projet personnel, l’installation de quatre sculptures à la cabane de Trient à 3170 m d’altitude en Valais.  Ce témoignage de création, d’amitié et d’amour de la montagne sera documenté dans un film, « Zaric, face au glacier » réalisé par Sonia Zoran et Thomas Wüthrich, sorti en salle en 2016. 2015 Zaric reçoit la commande d’un ensemble sculptural au Parc Hentsch à Genève pour lequel il réalise « Les Dieux du Stade », une mise en scène de quatre personnages hybrides représentatifs de son bestiaire imaginaire, de sa mythologie personnelle.

En 2017, il reçoit du Béjart Ballet Lausanne la commande d’une série de petites sculptures en bronze sur le thème de La Flûte Enchantée, sujet du ballet en cours de création. La même année, il installe pour Bex & art, 13e Triennale de sculpture contemporaine, « Les Brancardiers, Espoirs Porteurs ».

La dernière exposition personnelle de son vivant a lieu à Zurich, à la Jedlitschka Gallery en été 2017. Depuis son décès, ses œuvres ont été présentées dans plusieurs expositions personnelles et collectives, en Suisse et en France. La monographie, « Zaric, Corps à Corps », parait aux Éditions Actes Sud en 2019. Le bestiaire merveilleux de Zaric perdure, interpelle et crée des liens avec les passants dans des jardins, sur des places, à la montagne, en Suisse et en France.



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